coup d'oeil

un peu de tout. un peu de moi , un peu de toi un peu du monde.

jeudi, juin 22, 2006

on s'est trompé de route


un texte que j'ai écris pour quelqu'un que j'aime beaucoup mais qui hélàs habite loin. en fait c'était un truc pour déconner mais je me suis lâché, craché tout ce qui m'exaspère dans notre monde "moderne". j'ai aucune foi dans la notion de progrès,de réussite. Toutes ces conneries démolissent tellement de vies. On est pour la plupart de l'humanité sous la dictature de la société. A vrai dire que chercher d'autre que la tranquillité de l'esprit, la vie dans chaque instant, la paix.


Je dis que l'oiseau est un reflet du souhait humain de n'aspirer qu'à la liberté, la sérénité.
Ta fixation sur les oiseaux vient du fait que tu as pris conscience que bien qu'ayant des ailes nos normes nous empêchent de nous en servir. L'école t'apprends à marcher et poursuit sur ce thème oubliant que le bien-être de vivre pour un oiseau est de pouvoir voler.
Nos normes ne nous apprennent pas à voler mais à regarder le vol, à étudier le vol sans l'appliquer. De la même manière on nous apprends à aspirer au bonheur sans l'atteindre et à tout faire pour s'empêcher de l'atteindre dans la peur qu'une fois le bonheur atteint, on ne puisse aspirer à plus ou s'en contenter et oublier la notion d'espoir. L'espoir est, parce qu'on ne veut atteindre pleinement le but qui l'alimente de peur de le perdre lui qui est ressenti comme un ressentiment positif. L'homme est devenu un oiseau ailé qui marche. Il ne s'emploie pas à croire qu'il puisse voler.
Je pourrais ne rechercher que le bonheur mais il n'en sera rien. Je sais être heureux et surtout je le peux. Je veux me mettre au service de ceux qui ne peuvent pas y aspirer. Le plus dangereux pour l'homme c'est les limites qu'ils se fixent. En se limitant, en perdant de vue que la vie doit être vécue pour ce qu'elle est, c'est-à-dire une chance, l'homme s'est créé d'autres buts, d'autres repères. L'humanité se flagelle elle-même, inventant des concepts, se posant des questions là où il n'y aurait pas dû en avoir. Aujourd'hui on demande à l'homme de survivre au sein des siens , avec des règles inventées par l'homme pour pouvoir s'enfermer et se créer un espace de survie et non de vie. Alors on en est arrivé à vouloir imposer des vérités, des volontés personnelles à un ensemble, à se monter les uns contre les autres pour des idées, à se détruire à se tuer. Les crimes contre l'humanité sont perpétrés par l'homme à cause des contraintes que l'humanité à cru bon d'imposer, une universalité de la violence, de faibles et de forts, de dominants et de dominés. Qu'on soit acteur direct ou non, on en est responsable dès lors que l'on pense que l'homme doit être guidé, supervisé par un tel ou une idéologie, des mots...Dès lors qu'on fait fonctionner ce système ,parce que l'humanité s'est renfermée sur sa propre personne, sur sa soif avide de connaissance on a une part de responsabilité. On en arrive à un point où la vie de l'homme n'est plus du ressort de la nature. On s'emploie à détruire cette planète dont on ne sait se montrer digne, arguant comme but le progrès, la puissance, la supériorité autant de concept que l'homme a amplifier à ses yeux qui le conduira un jour ou l'autre à sa perte.
En d'autres termes, se disant que la marche ne suffisait pas, l'oiseau ne veut toujours pas voir que son bien-être passe par le fait de voler.Il a oublié et du coup, il réfléchit à des moyens d'agrémenter sa marche. C'est ce qu'il appelera le progrès, au départ inventer pour mieux marcher n'ayant toujours pas à l'esprit qu'il pouvait voler, ce progrès est devenu un but, peut importe si il doit en coûter la vie de plusieurs oiseaux marcheurs. Le progrès n'est plus fait que pour profiter à certains et en faire souffrir d'autres.
Il faut réveiller cette conscience du vol et même si la tâche est grande, on a bien réussi à croire qu'on était condamné à marcher, nous, oiseaux. Je le ferai pendant un temps mais un jour il suffira et je m'envolerai. C'est la tâche de chacun, alors je ferai mon possible pour en faire prendre conscience même si cela peut en arriver à y laisser la vie, mais je ne pourrais résister à voler c'est-à-dire pour moi humain à trouver le bonheur, la paix et la sérénité , simples et pourtant si durs à trouver. Je n'aspire pas à la survie j'aspire à la vie.