coup d'oeil

un peu de tout. un peu de moi , un peu de toi un peu du monde.

mardi, septembre 19, 2006

coup d'Etat de l'armée thaïlandaise

[ mardi 19 septembre 2006, 22h35 - AFP ]
Le Premier ministre thaïlandais Thaksin Shinawatra a annulé le discours qu'il devait prononcer mardi à l'Assemblée générale de l'ONU, après le coup d'Etat qui s'est déroulé dans son pays, a annoncé l'ONU mardi.Aucune raison officielle n'a été donnée à l'annulation de son discours.Une porte-parole de l'ONU, Marie Okabe, a indiqué que la délégation thaïlandaise s'était contentée d'annoncer que le discours n'aurait pas lieu.Thaksin devait à l'origine s'adresser à la tribune de l'Assemblée générale mercredi mais après l'annonce du coup d'Etat, l'entourage du Premier ministre avait fait avancer l'horaire de mercredi à mardi.Le Premier ministre suit actuellement les événements qui se déroulent dans son pays, depuis sa chambre dans un luxueux hôtel de New York. L'armée thaïlandaise a annoncé mardi soir avoir renversé le Premier ministre Thaksin Shinawatra et s'être emparé du pouvoir. "Les forces armées thaïlandaises dirigées par le général Sonthi Boonyaratglin ont renversé le gouvernement du Premier ministre Thaksin Shinawatra et imposé la loi martiale", a annoncé un général.Les chars sillonnaient à la nuit tombée les rues de la capitale thaïlandaise.

dépêche AFP : www.afp.com

Difficile de pouvoir décrypter les intentions des protagonistes. Les pustchistes pourraient aussi bien être des amis de la junte militaire birmane, qui pourraient avoir pris le pouvoir pour aider à mettre un terme à la résistance des Karen, Karenni et toutes les autres minorités qui résistent au grand projet de barrage qui à terme inondera les terres de ces derniers. Comme les pustchistes pourraient tout aussi bien être l'oeuvre dictée de certaines personnes qui réagissent à la politique anti-drogue, anti-corruption amorçée par Thaksin en 2003. Je ne peux rien avancer comme hypothèse connaissant beaucoup mais vraiment beaucoup trop peu d'éléments.

lundi, septembre 18, 2006

In nomine patres...

Qui parlait du désenchantement du monde ? Peut-être est-ce dû aux éléments médiatiques il n’empêche qu’une résurgence de l’identité par la religion est à l’œuvre qu’on le veuille ou non. Les récents propos de Benoit XVI ne doivent, ne peuvent pas être traduit comme une aspiration de laïcité dans les sociétés d’aujourd’hui. Le règne du souverain pontife est placé sous la re-christianisation de l’Europe. Il a été élu dans ce but. Pour lui un dialogue entre les religions ne peut se faire que s’il y a des croyants de chaque côté. De quels croyants parlent-ils ? De ces personnes applaudissant comme dans un talk-show, l’arrivée de l’animateur dont la parole est tellement savante quelle ne force que l’admiration. C’est là, les croyants que voudrait voir plus nombreux le pape Benoît XVI ? Son but de reconquête de la place de la religion en Europe est dangereux s’appuyant pour arriver à ses fins, à des stigmatisation et amalgame. Comment peut-on justifier les propose du pape qui font sous-entendre dans son discours que l’islam est intrinsèquement violente car non raisonnable ? Soit ce n’était pas le sujet principal de son discours qui était de montrer les rapports entre foi et raison. Cependant, pour illustrer ses propos, Benoît XVI a utilisé un texte médiéval qui met en scène un philosophe musulman et un empereur byzantin. C’est la citation de ce dernier qui a provoqué le tollé que l’on connaît aujourd’hui. On ne peut penser que Benoît XVI ai utilisé inconsciemment ce texte, c’est un véritable intellectuel, théologien confirmé. Ainsi il ne pouvait pas, ne pas savoir ce que de tels propos risquaient de provoquer dans le contexte international politique donné. C’est donné du pain à moudre aux extrémistes religieux, c’est donné une dimension à la place de la religion dans le monde. Par ces propos et les réactions qu’ils provoquent, il ravive l’étincelle d’identité culturelle propre à certains territoires, en outre ici c’est pour réveiller la conscience collective européenne de ses racines chrétiennes. En brandissant les réactions démesurées et la place de la religion dans le reste du monde que ce soit en Afrique, en Amérique latine ou du Nord, au Moyen-Orient ou en Asie. Benoît XVI veut refaire de l’Europe un terreau chrétien et plus globalement un monde où la religion retrouverait une place politique encore plus importante, réaffirmant le dialogue entre les religions malgré qu’il ait dissout dès le début de son pontificat l’organe de dialogue inter religieux créé par JP II, le cardinal étant à ce poste ne partageant pas les mêmes opinions que lui. Il veut d’un dialogue inter religieux afin que la religion retrouve un impact politique sur le monde. Dans l’histoire de l’humanité il est bien évident que religion va de pair avec politique. Aujourd’hui Benoît XVI met en avant implicitement un choc des civilisations bien qu’il garde des discours officiels digne de convenance.
Bref, par un simple discours, les dignitaires religieux prennent la parole au nom d’une multitude de personnes pleines de divergences entres elles et beaucoup s’en nourrissent pour propager l’intégrisme qu’il soit musulman, chrétien, juif.

vendredi, septembre 15, 2006

Cuba la noire


Après une forte médiatisation de la situation cubaine suite aux récents évenements relatifs à la santé de Castro on a beaucoup parlé des expatriés de Miami, des éléments qui caractérisaient le castrisme mais on laisse toujours de côté le problème du racisme ancré dans la société cubaine. Quoi qu'il arrive politiquement, que la dictature castriste continue ou non, la situation des Noirs et des métis à Cuba n'est pas prête de changer.Représentant la plus grande partie des habitants de l'île, n'ayant pas eu les moyens de pouvoir quitter ou non Cuba après le coup d'Etat de Castro, les Noirs étaient et sont toujours les pauvres du pays. Une embellie avait été amorçée lorsque le régime était soutenu par l'URSS, à ce moment l'accès aux soins, à l'éducation étaient assurés pour tous. Mais la chute de l'URSS entraîna la fin des aides soviétiques et de ce libre accès à tous.
Aujourd'hui tout reste comme avant. Les Blancs de l'île d'origine souvent européenne occupent les postes supérieurs à Cuba et recoivent l'aide des familles expatriés de Miami. Les Noirs et les métis ne bénéficient d'aucune aide financière de l'extérieur et doivent survivre par le biais du marché noir et de la prostitution. Les scènes de méfiance envers les personnes de type trop bronzé sont monnaie courante à la Havane. Les remarques racistes fusent exacerbées par la crise économique. On perçoit l'ombre de la période de l'esclavagisme, les révolutionnaires sont des descendants espagnols, les Noirs sont absents de la télévision.
La situation des Noirs à Cuba est dramatique, ne pouvant partir faute de moyens, ils ne peuvent que "vivoter"; n'attendant hélàs pas grand chose d'un possible après-Castro. Le seul moyen pour eux, serait que lorsque le régime castriste vacillera, profiter de la déstabilisation engendrée par les anti-Castro aidés des expats de Miami pour faire entendre leurs voix, et leurs importances. Le seul moyen risque d'user de la violence pendant la période d'agitation que risque de susciter la disparition de Castro, pour qu'une prise de conscience importante s'enquiert de leur existence.

http://www.cassaigne.net/pages/reportages.php.

vendredi, septembre 01, 2006

L'humour russe

1er septembre 2006, la Russie se dit inquiète de la prolifération des armements dans le monde. Effectivement c'est inquiétant, alors en tant que pleine de bonne volonté pour cesser cette course à l'armement dans le monde entier elle a déclaré se tenir prête à assurer sa sécurité. Ce qui est assez contradictoire dans cette déclaration c'est que la Russie est le deuxième exportateur d'armes dans le monde derrière les Etats-Unis. Ce n'est plus la guerre froide mais ca y ressemble. Depuis l'arrivée de Poutine au pouvoir, le complexe militaro-industriel s'est très bien relancé à un tel point qu'aujourd'hui la Russie prend un malin plaisir à mettre des batons dans les roues, dans toutes les actions politiques extérieures des Etats-Unis. Que ce soit au Vénézuela, en Iran, en Chine, en Ukraine, Biélorussie, en Inde, la politique extérieure russe a retrouvé un écho international.
Elle a retrouvé un écho international par le biais de ses exportations d'armes. Système anti-missile le plus performant au monde, renouvellement de la flotte russe, chasseurs à la pointe de la technologie le centre Rosoboronexport affiche depuis les années 2000 des chiffres d'affaires impressionants. Comprenant plus de 700 sociétés, cette organisation chargé des exportations des armes et de l'armement russe est devenue, une des réussites de Poutine.
Monsieur Lavrov (ministre des Affaires Etrangères) peut exprimer son inquiétude somme toute humaine de la prolifération des armemens dans le monde, il n'empêche que c'est un des domaines qui a permis à la Russie de se reconstruire ( le pays pas la population) et de réoccuper son rang de puissance internationale qui pèse sur l'échiquier mondial.