coup d'oeil

un peu de tout. un peu de moi , un peu de toi un peu du monde.

mercredi, juin 28, 2006

Entrée d'Israël dans la bande de Gaza


Que dire sur la situation actuelle au Proche-Orient? Elle est surement plus explosive que jamais. Tension jamais aussi forte entre les différentes tendances au sein du peuple palestinien, et Israël, exaspéré par ce manque de perspective du côté palestinien ne laisse rien envisager de bon. L'incursion israélienne d'aujourd'hui dans la bande de Gaza risque peut-être d'être le début d'une nouvelle ère de violence au Proche-Orient.
Les principaux responsables de la situation actuelle sont les dirigeants du Hamas. Eux qui auraient pu radicalement changer les choses si le pragmatisme politique qu'on attendait d'eux avait été effectif. Mais il n'en sera rien. Une position envers Israël totalement incompatible à créer le dialogue qui a provoqué l'arrêt des aides internationales , principale ressource financière du pays. Leur attitude à raviver les tensions entre membres du fatah et du hamas mais aussi entre Palestiniens et Israéliens.
Aujourd'hui un nouveau pas vers un conflit qui semble maintenant inévitable vient d'être franchi. L'attaque israélienne vient peut-être de condamner le soldat enlevé dont l'objectif était de le libérer en attaquant.On notera que les généraux israéliens devaient être fan du film "il faut sauver le soldat ryan"...depuis quand on trouve un kidnappé en attaquant? Ne nous leurrons pas le soldat était le pretexte rêvé pour passer à l'action.Le modéré président de l'Autorité palestinienne a bien entendu condamné le raid de l'armée israélienne jugeant celui-ci comme étant une punition collective qui a détruit des infrastructures publiques et civiles. Les membres du Hamas comme ceux du Fatah risque fortement de riposter à cette attaque la population souhaitant vengeance du tort qui leur a été causé. Et ainsi de suite on entre dans la spirale de la violence. C'est ce qui est à craindre dans cette région sous haute-tension où les efforts consentis depuis des années pour améliorer la situation risque d'être ruinés à jamais à cause de quelques radicaux inconscients des deux côtés....la population exaspérée se radicalise et devient partisanne de la violence et à partir de là le cauchemar peut commencer.

mardi, juin 27, 2006

La fin de leur monde


La fin de leur monde

Shurik'n:
Regarde ma terre en pleure
Mais les choses ici prennent une telle ampleur
Les fils partent avant les pères, y a trop de mères en sueur
Quand les fusils de la bêtise chantent le même air en cœur
Le mangeur d’âme à chaque repas s’abreuve de nos rancœurs
Je l’entends toutes les nuits, las des fantômes qui la hantent,
Las de leurs complaintes, tellement que des fois elle en tremble
Par le sang de la haine, constamment ensemencée,au pas cadencé, Quand ce dernier chasse le vent hors des plaines
Rien n’a changé depuis, où je vis, Juifs, Catholiques,
Musulmans, noirs ou blancs, fermez vos gueules, vous faites bien trop de bruit
Comme ces orages dont l'eau se mêle à nos larmes,
Et leurs chocs sur le sol aride dont l’uranium à voler l’âme
Je veux pas d’une ville aux cimetières plus grand que la surface habitable
Même si paraît que de l'autre coté tout est plus calme, plus stable
Je veux pas qu’après le jour J, les survivants survivent sous le néon,
Trop proches du néant, car le soleil les prive de rayons
Les artères pleines d’amer comme un caddy au Géant,
On charge, on charge, à la sortie c’est tout dans les dents
J’crois que c’est dans l’ère du temps, chacun cherche son bouc émissaire
Ouais, d’une simple vie ratée à l’envoi d’une bombe nucléaire
L’amour manque d’air dans leur monde, nous on suffoque, tout ce qu’on supporte,
Ca pressurise, et c’est les psys qui vont exorciser,
Que quelqu’un me dise,si j’ai des chances de voir enfin la paix exigée.
Qu’un jour les abrutis s’instruisent,
Perché sur ma plume, j’attends c’ moment observe ce bordel
De petites flammes montées au ciel, pour elle j’ai saigné ce gospel"Héra" se barre à tire d'ailes; las de la sève qu’on tire d’elle
On clame tous ce qu’on l'aime, mais aucun de nous n’est fidèle
Jalousie et convoitise, se roulent de grosses pelles
Quand les problèmes viennent, on règle ça à coup de grosses pêches
Et pendant ce temps là, certains amassent des sous par grosses bennes
Devine qui est ce qui creuse mais avec des plus grosses pelles
Quand est ce qu’on y arrive, là où le bonheur désaltère
Mon futur se construit, sans cris, sans mecs à terre,
Ni de centrale en fuite rien sur le compteur Gegere
Et finalement conscient qu’ici, on est que locataire
Tu parle d’une location, regarde un peu ce qu’on en a fait
Quand le vieux fera l’état des lieux, on fera une croix sur la caution
On aurait du le rendre comme on nous l’a donné,
Clean, sans taches, et innocent comme un nouveau né,
Seulement les nôtres meurent de faim en Afrique
Et y a pas assez de fric pour eux
Alors la dalle faudra la tempérer
Les hommes tombent sous les rafales racistes,
Mais on peut rien pour eux,
Alors les balles faudra les éviter
Le cul devant la télé, occupé à rêver,le doigt poser sur la commande, on se sent exister
On râle, on gueule, on vote, espérant que ça va changer
Mais dresse tes barricades et tu les verra tous hésiter
Garni d’incompréhension et de stèles géantes,
Le globe rêve de compassion et de bourgeons renaissant sur ses branches
Les mêmes qu’on laissera crever un soir de décembre, dans le silence,
Juste un bout de carton pour s’étendre,
Tout le monde à ses chances, de quelle planète vient celui qu’à dit ça ?
Un homme politique, je crois, live de Bora Bora
Pendant que les foyers subissent, façon tora tora,
Mais bon c’est bien trop bas, alors forcément il ne nous voit pas
Parole et paroles et paroles, ils ont promis monts et merveilles,
Mais les merveilles se sont envolées,
Il reste que des monts, mais c'est raide à grimper
Et au sommet, y a que des démons en costumes cendrés
Et en bas, c’est les jeux du cirque, César Avé
Parce qu’on va se faire bouffer par des fauves qu’ils ont dressés
On note une sévère chute de sang sur la map, une montée d’air noir
Un jour on payera cher pour une bouffée d’air pur
Ici c’est chacun sa culture, chacun son racisme
Seulement sur fond blanc, c’est le noir qui reste la meilleure cible
Les temps changent c’est sur, mais y a toujours des irascibles
Ils ont le bonjour d’Henry, d'Arron, Mormeck ou Zinédine
A l’heure où les gens dînent,
Y en a encore trop qui cherchent, pour eux pas de 8 pièces, ils crèchent au parking
Tout le monde s’en indigne,
Ca dévalue le quartier, ça effraye mémé,
Et on sait bien ce que mémé va voter
Du haut de leurs tours de biz’, droites comme la tour de Pise
Jumelles sur le pif, ils fractionnent, divisent à leur guise
On s’étonne ensuite que ça finisse en fratricide
Car tout ce qui compte c’est de gonfler les commandes de missiles
Vive la démocratie, celle qui brandie la matraque, face à des pacifistes,
T’es pas d’accord, on te frappe,
Multirécidivistes : c'est jamais ceux là qu'on traque
Ils vivent en haut des listes et mettent leurs tronches sur les tractes
Ce monde agonise, vu ce qu’on y fait, c’était prévisible
Comme la goutte sur le front, dès que la merde se profile
Mais la peur atrophie les cœurs, peur de tout ce qu’on connaît pas
Alors on se barde de préjugés débiles
De partout les extrêmes dominent, en prime time,
A chaque fois qu’ils déciment une famille
Et bien avant ces régions où sévie la famine
Image trop crue pour un beauf devant sa viande trop cuite
Lui qui croyait que l’euro ferait beaucoup d’heureux,
Pour les vacances faudra attendre un peu ou gagner aux jeux
Mais là c’est pas trop l’heure, demain très tôt y a le taffe
Comprend ce monde va trop vite, aucune chance qu’on le rattrape
Sur la route des principes, ils ont mis des pièges à Loups,
Des gilets dynamites, et des skeud y en a un peu partout
Faudra faire gaffe aux mines, aux puits d’où la mort s’écoule
Il a beau être vif, mais à la longue il évitera pas tout
Et un de ces quatre il finira par tomber,
J’espère qu’il y a aura quelqu’un pour aider le prochain à se relever
J’espère qu’il sera pas comme le notre, aigri et crever
Et j’espère surtout que celui-là essayera pas de se faire sauter

Akhenaton:
Tu sais, on vit dans la télé,
Le globe s'est fêlé,
Ils servent de l'emballé mais en vrai c'est la mêlé
On s'prend à espérer des choses simples
Mais leur fabrique à peur s'est mise en branle
Tout ça pour les dérégler
cris sans cicatrices, terreur dans la matrice
Ils disent qu'une vie de plus à New York Paris Londres ou Madrid
Alors c'est comme ça une échelle dans la peine
On aime ces catastrophes quand des gens manquent à l'appel
Surtout s'ils nous ressemble, on les film à la morgue,Et nous dans les sofas content d’échapper à la mort,
Il reste dans les cœurs l'anomalie appelée peur
Et grâce à ça de toute part ils ont recours à la force,
C'est une révolution, cette fois elle est de droite
Voilà pourquoi le chantage à l'emploi dans pleins de boîtes
Voilà pourquoi ils veulent à tout prix implanter la croix
Et face à la télé souvent on les croit dans leur droit,
Ils disent c’est humanitaire
Mais ils niquent les mers et la terre pour chaque écart c'est la guerre
Si le quotidien est précaire,C'est qu'ils nous dressent à être délétères et se contenter de joies éphémères
Si l'Afrique est en colère, c'est parce que les trusts la pillent
Seuls les généraux corrompus coopèrent et jouent des vies au poker
Est-ce que la rancœur et le désir d'revanche est tout ce qu'on leur a offert?
On parle du droit des femmes quand leurs maris les frappent,
Avec des clichés religieux sortis tout droit des fables
Comme ci ici elles étaient bien depuis le Moyen-Âge
Mais c'est en 46 que c'est ouverte une nouvelle page
Maintenant elles nous valent, on dit dans les ouvrages
Pourquoi elles touchent moins de pognon à compétences égales?Pourquoi elles seraient moins faites pour êtres responsables ?
Alors qu'elles nous ont tous torché le cul nu dans le sable
On force sur la boisson, parie sur les canassons
Mais la réalité c'est qu'ils nous font bouffer du poison
Et dans l'hôtel du bonheur beaucoup font la valise,
L' espoir tué par des fanatiques libéralistes
Pas de bombes S.A.L , ni de grosses salves
La stratégie est simple ils exploitent et ils affament
Quand on les voit à la télé ces cons ont l'air affables
Mais le monde est à genoux quand ces bandits sont dix à table
Des comptes sous faux noms ils prétendent agir au nom de la liberté
Mais c'est la monarchie du pognon
La France et les States par factions interposées
Se livre une guerre en Afrique, et tu veux rester posé?
Freedom par-ci démocratie par-là
Mais j'ai mater sous la table et j'ai vu que c'était que des palabres
La vrai mafia non la cherche pas en Calabre ni dans ce bled
Où dans les quartiers pauvres à quarante ans on tombe malade
A fumer du mauvais tabac et manger de la merde
Où le xanax fait un tabac avec l'alcool fort
Les rues deviennent des grosses forges
Et le métal y est commun monté sur grosses crosses
La violence au quotidien de tant de gosses pauvres
Et moi j'attends l'apocalypse après cette apostrophe
J'en ai marre de tous ces mensonges qu'ils colportent
Pour les servir , dans de nombreux cas il y a mort d'homme
Tous terroristes j'entend leurs théories
Vanter le sacrifice pour des principes c'est horrible
Les mômes survivent nourris à l'eau et au riz
Pendant que leur pouf se baladent à Aspen ou St Morritz
La flore crame la faune canne
Dit : c'était des barbus qui lâché l'agent orange sur le nord Vietnam ?
Non c'était les boys mais qui peut m'indiquer la justesse d'une cause
En partant de là chacun écrit ses droits
Désolé je trouve aucune excuse à Hiroshima
On peint l'histoire comme on colorie vite une image
Et peut importe qui se fait tuer chaque fois je le vit mal
On croit en nos gendarmes qui servent et nous protègent
Du moins, est ce au Rwanda quand ils jouent du lance rocket?
Pour placer le pantin qui conviendra a la France
Une casserole de plus au ministère de la défense
Il se crêpe le chignon au fond ils sont ignobles
Sur la conscience des députés y en a plus d'un million
"Quand ils font les aiguilles nos politiques ont des chignoles"
Défilent sur des chars le 14 , ils se bignolent au son de la marseillaise
Et d'une imagerie guerrière qu'ils veulent tranquillement refiler aux élèves de leur appart dans le 16
On voit un tableau différent : ils disent croire en dieu mais croit en ce qu'ils possèdent
Ils trouvent même pas un corps dans les ruines du world-trade mais sortent des débris le passeport de Mohamed
Je peux plus exprimer combien on trouve ça grotesque
Tu comprends pourquoi "ça le désire" dans les bibliothèques
Au collège de la vie ils jouent les profs d'histoire
Et abreuvent le quotidien de milles sornettes illusoires
On a battis une forteresse on l'a nommé alamut
Coincé physiquement entre garde à vue et garde à vous
Compte tenu de la pression patriotique j'admire les gens de gauche en Israël , en Amérique
est ce qu'on vaut mieux en France
désolé si j'insiste mais regardons nous franchement,on est aussi raciste, ensuite on vend de la liberté au marché public,putain le drame avec les valeurs de la république.
La république, elle passe ces week-end en régate
puis se prostitue de toutes part pour un airbus ou une frégate,
elle exécute dans une grotte des opposants canaques
et mange à table avec des gars style Giancanna
puis explose le rainbow warriors
et dessine les frontières du tiers monde à la terrasse du Mariot,
sponsorisent les fanatiques aux 4 coins du monde,
les entraînent aux combats et manipuler les bombes
le collier casse, ces cons échappent à tous contrôles
et quand ils mordent la main du maître alors on crie aux monstres.
ils discutent notre futur autour d'un pichet
pour notre sécurité zarma, ils veulent nous ficher.
C’est la france de derrière les stores
et j'en ai marre de me faire gruger
par des tronche de dispenser de sport.
je me bat pas pour la porche mais pour un meilleur monde
avec mes petits bras
Souvent à cette époque ou la terreur gronde
ou la frayeur monte, je travaille sur moi chaque seconde
pour être un meilleur homme.
On vit en ces temps où dans un taudis de Paris.
36 gosses meurent brûlés vifs quand les demandes en HLM dorment
depuis des années dans les archives
alors que des employés de la mairie en obtiennent avec terrasse et parking
t'appelle pas ça du racisme
après ils pleurent quand perdu on revient aux racines.
ils ont caricaturés nos discours radicaux
et l'on résumé par wesh wesh ou yo yo !
Nous complexé, si peu sûr de soi,
on s'interpelle entre nous, comme rital, rebeu ou renoi.
Chaque jour, la grande ville resserre l'étreinte
et tu peux voir les noms des nôtres évaporés écrits sur des trains.
Ma vie, un mic, une mix-tape, loin des ambitions
de ce qui sera élu président en 2007
j'adore ce moment où il dévoile le minois
de qui devra tailler des pipes monumentales au chinois.
à défaut d'argent putain, donnons du temps,
dans nos bouches le mot liberté devient insultant
car c'est les soldats qui le portent et non plus le vent
comme si le monde était rempli de cruel sultan
.Mécontent des schémas qu'on nous propose, je cultive maintenant
les roses dans mon microcosme.
Mesure les dégâts minimes que mon micro cause.
Ca ne peut qu'aller mieux alors j’attends la fin de leur monde…

Quand J.C parle on écoute puis on retourne à ses occupations

Mais dans quel monde vit-il? Un certain J.C qui s'exprimait hier sur une chaîne du service public s'est dit être content de l'action de son gouvernement. Notre cher guide, a répété avec sa conviction d'homme d'Etat content de lui ,qu'on ne pouvait pas rattraper le temps perdu et qu'il fallait continuer l'action. Je tiens à remercier le président de cette envie d'agir qui nous stimule depuis maintenant plus de dix ans, qui nous a permis de manquer plus de deux mois de cours, son premier ministre étant incapable de concevoir un texte législatif conventionnel par rapport au traité de l'OIT dont nous sommes signataires. Incapable de dire, on se calme et on va discuter ne l'ayant pas fait auparavant.
Non vraiment, merci à l'action de ce gouvernement. Merci pour la honte infliger au Clémenceau, merci de vanter les mérites d'un ancien bâtiment de guerre, merci d'avoir voulu infliger les problèmes du traitement de l'amiante à des Indiens exploités dans ces chantiers de démantelement d'anciens navires.
Et puis, comme notre cher premier homme de France a insisté sur le thème de la sécurité, je pense que nous devrions tous remercier le travail du ministère de l'intérieur. Vraiment c'est un grand bien de savoir que les agressions sur les biens sont en nette diminution. Merci pour ma voiture, ma poubelle, et mon grillage. Soit, les agressions sur les personnes elles n'ont jamais autant augmenté mais ce n'est pas un problème, la sécurité est bien meilleure. Soit, depuis dix ans notre société devient de plus en plus violente mais ne vous en faites pas nous allons y répondre mais pour cela il faut que nous soyons encore présent quelques temps.
Et puis ce sont les jeunes qui sont de plus en plus violent de plus en plus tôt. Pourtant ils n'ont aucune raison d'être ainsi. Ils n'ont pas face à eux une société hostile, des personnes violentes,des gens qui crèvent la dalle à même le sol écraser par ceux qui survivent, il faut qu'ils prennent conscience que nous sommes dans une bonne situation. regardez, le chômage baisse considérablement, la croissance est maintenue, notre gouvernement à de bons résultats.
En résumé, le président est fier de son gouvernement et de sa majorité qui font un bon travail.
On aurait cru assister à une auto-critique positive du président et de ses choix. Confiance réaffirmée à son premier ministre qui enchaine les crises, perd son sang-froid à l'assemblée, aucun plan de route dévoilé comme toujours, se contentant de dire que le plan de route du gouvernement est de répondre aux attentes sur le chômage, la sécurité et le pouvoir d'achat. Se félicite de la hausse du SMIC et de la baisse du chômage mais ne parle pas du nombre de Rmistes en constante augmentation. Il parle d'une société plus violente mais réaffirme que le bilan sur la sécurité est bon. Encore une fois, il fut absolument incohérent comme lors de sa promulguation du CPE. Sauf qu'ici, il ne provoque pas de réaction et pourtant il y a de quoi. Trop forte résignation ou acceptation de son constat?

jeudi, juin 22, 2006

Jeux Olympiques à Pékin. une honte.

Aujourd'hui je vais mourir. Enfin je vais pouvoir sortir d'ici.Pas vivant certes, mais je sors. Je le savais, ce n'était pas impossible de sortir d'ici. Et puis je ne serai pas seul pour atteindre la paix celeste, apparemment, 11 autres détenus vont être exécuté avec moi. En tout cas je mourrai avec honneur,dans l'ombre mais avec honneur.Je n'aurai pas failli, je n'aurai jamais dénigré mes convictions lors des passages à tabac et des séances d'électrocution; je suis resté inébranlable même si mon corps ne l'est pas resté.Quand j'avais écris mon article je savais ce que j'encourai...j'avais longuement réfléchi, pesant le pour et le contre qui me donner raison de publier ou non mon article. Puis je me suis souvenu pourquoi j'avais choisi la voie du journalisme.Deux jours après la publication, des soldats du Parti ont débarqué dans une chambre d'hôtel que j'avais loué sous un faux nom. Je n'avais pas pus leur échapper. Je fus tabassé puis emmené dans un véhicule du gouvernement.Depuis je n'ai plus jamais vu le jour. Je suis resté à peu près trois mois enfermé, battu, torturé, contraint de subvenir à mes besoins nutritifs par moi-même....Trois mois ou ils m'ont forçé à démentir mes propos et pour que je fasse un article élogieux sur l'élite dirigeante chinoise. Mais j'ai tenu bon. De toute façon je n'étais plus capable de parler et la plupart de mes doigts étaient brisés...Alors hier ils m'ont dit que cette fois c'était fini que ça ne servait à rien de continuer. Je ne me faisais pas d'illusion on ne parlait pas de mise en liberté mais d'éxecution. Mais c'était quand même un soulagement. Je ne souffrirai plus jamais....plus jamais....Ah! Ca y est! La porte s'ouvre, deux gardes s'avancent vers moi et....NON! NON! NON!UN BANDEAU!! Ils m'ont mis un bandeau! Je me débas et m'efforce de former les mots pour qu'ils retirent le bandeau, mais rien n'y fait. Ma langue n'était qu'un bout de chair immobile dans ma bouche incapable de bouger....Le ciel! Je voulais voir le ciel!Arrête de bouger traître! Un coup de matraque dans les côtes, un coup de crosse sur la nuque....Nous sommes enfin dehors! Je peux sentir à travers le bandeau les vapeurs d'oxygène purs à plein nez! Que c'était bon! Mais le ciel! Je veux voir le ciel!Nous faisons quelques pas, puis ,mes gardiens m'oblige à m'agenouiller. Un de mes garde s'éloigne j'ai entendu ses pas se détourner. On place un autre prisonnier, à ma gauche. Je l'ai entendu murmurer ses prières alors qu'il était dans la même situation que moi. Pourquoi suis-je athé? Je n'ai rien à faire avant de mourir moi! Ils devaient y avoir les autres détenus avec moi, parfaitement alignés, notre bourreau dans notre dos prêt à accomplir la sentence.PRÊT? L'officier supérieur qui supervisait l'exécution était sûrement face à nous aboyant ses ordres sans un rictus de compassion.EN JOUE! Le canon froid du fusil s'appuya fermement contr ma nuque endolori prêt à brûler ma cervelle....et c'est à ce moment que mes yeux virent! Sur le bandeau noir qui recouvrait mes yeux; une colombe! Que c'était beau! Une colombe immaculé signe de paix! C'est alors que je réussi 1 seconde avant que la balle ne perfore ma boite cranienne à crier ce dont pourquoi j'avais vécu: LIBERTé! Je tombe sur le sol, tout s'est éteint, même le noir! je suis mort.


On va encore chercher des performances au nom des frontières qui ont décimées l'âme humaine. ( ou créée?...)
N'oublions pas que les stades où vont se dérouler les compétitions sont aussi les tribunes des exécutions publiques. A peu près 3000 par an.

quel journaliste?


Quel journaliste être? Comment je conçois ce rôle? J'ai déjà mon idée sur la question et j'avoue ne pas être sûr de pouvoir être ce que j'aspire à être. Mais au fond de moi-même j'en suis sûr. Mon but sera de rendre de l'humanité à notre monde, à montrer du mieux que je puisse ce qu'on a créé. Le journalisme est une arme, une arme émotionnelle. En plein dans l'air du boom de l'information, seul le sensationnel compte. J'ai envie de pouvoir aider des populations oppressés par la mouvance mondialisatrice qui voudrait que le monde soit régis par des règles communes où coexistent dominants et dominés. Peut-être vais-je aller vivre chez les populations Karen et karenni exterminées depuis 50 ans par la junte militaire birmane au pouvoir. Gazés, persecutés, violés dans leurs âmes, ces gens qui n'avaient rien demandés payent le prix des ambitions démesurées qu'imposent notre système mondial basé sur les performances économiques. Mais comme ce fut le cas pour l'Afghanistan tout le monde s'en contrefout, que vaut le prix de leurs vies face aux avantages qu'on peut retirer de la construction d'un gazoduc, d'un barrage hydro-électrique. Alors on ferme les yeux, pour se donner bonne conscience on demande à ce que la démocratie soit effective dans le pays, mais on ne laisse peser aucune sanction significative.
Que signifie être un journaliste? Rapporter la vérité aux yeux du public? Aujourd'hui le journalisme devient surtout (du moins au niveau télévisuel), apporter l'information que le spectateur va regarder à coup sûr. On veut que l'information plaise aux récepteurs. Je ne le conçois pas comme tel. Le journalisme c'est prendre les armes d'une certaine manière. C'est pouvoir retranscrire une information objective lorsque elle est sans conséquence néfaste , qu'elle ne profite pas à rester insensible à la valeur de la vie, mais c'est aussi pour moi être partisan, partisan d'aider à une lutte de survie de certains, en dénoncant ces conflits qui font ragent à travers le monde. Ne pas être partisan de cette violence, ne pas la légitimé, mais rendre un contenu qui oblige le spectateur à se pose des questions sur ce monde et son mode de fonctionnement, quelle valeur on accorde à la vie, qui sommes-nous pour agir, pour imposer une voie pour tous.
J'ai choisi la voie du journalisme alors que j'avais treize ans. Assidu lecteur de Tintin dans mon enfance, j'ai trouvé ma voie après avoir lu ce livre de Rafik Schami,"Une poignée d'étoiles "où un jeune syrien décrit pendant trois ans dans son journal la vie d'un quartier de Damas, mais surtout, où il découvre au fur et à mesure la situation politique du pays, la représsion, l'injustice, l'abscence de liberté. Pour dénoncer cette réalité il n'aspire alors qu'a une chose devenir journaliste. Après avoir lu la dernière page j'ai compris que je ne serai sur cette Terre que pour la même chose que ce jeune syrien.
Je finis ce billet en rendant un hommage à Christophe de Ponfilly ce journaliste qui a suivit Massoud dans les montagnes afghanes décédé il y a peu. C'etait un journaliste comme je le conçois, un homme de valeur, un homme tout simplement, qui voulait aider ce pays qu'est l'Afghanistan à retrouver cette paix que nous cherchons tous sans vouloir l'atteindre.

on s'est trompé de route


un texte que j'ai écris pour quelqu'un que j'aime beaucoup mais qui hélàs habite loin. en fait c'était un truc pour déconner mais je me suis lâché, craché tout ce qui m'exaspère dans notre monde "moderne". j'ai aucune foi dans la notion de progrès,de réussite. Toutes ces conneries démolissent tellement de vies. On est pour la plupart de l'humanité sous la dictature de la société. A vrai dire que chercher d'autre que la tranquillité de l'esprit, la vie dans chaque instant, la paix.


Je dis que l'oiseau est un reflet du souhait humain de n'aspirer qu'à la liberté, la sérénité.
Ta fixation sur les oiseaux vient du fait que tu as pris conscience que bien qu'ayant des ailes nos normes nous empêchent de nous en servir. L'école t'apprends à marcher et poursuit sur ce thème oubliant que le bien-être de vivre pour un oiseau est de pouvoir voler.
Nos normes ne nous apprennent pas à voler mais à regarder le vol, à étudier le vol sans l'appliquer. De la même manière on nous apprends à aspirer au bonheur sans l'atteindre et à tout faire pour s'empêcher de l'atteindre dans la peur qu'une fois le bonheur atteint, on ne puisse aspirer à plus ou s'en contenter et oublier la notion d'espoir. L'espoir est, parce qu'on ne veut atteindre pleinement le but qui l'alimente de peur de le perdre lui qui est ressenti comme un ressentiment positif. L'homme est devenu un oiseau ailé qui marche. Il ne s'emploie pas à croire qu'il puisse voler.
Je pourrais ne rechercher que le bonheur mais il n'en sera rien. Je sais être heureux et surtout je le peux. Je veux me mettre au service de ceux qui ne peuvent pas y aspirer. Le plus dangereux pour l'homme c'est les limites qu'ils se fixent. En se limitant, en perdant de vue que la vie doit être vécue pour ce qu'elle est, c'est-à-dire une chance, l'homme s'est créé d'autres buts, d'autres repères. L'humanité se flagelle elle-même, inventant des concepts, se posant des questions là où il n'y aurait pas dû en avoir. Aujourd'hui on demande à l'homme de survivre au sein des siens , avec des règles inventées par l'homme pour pouvoir s'enfermer et se créer un espace de survie et non de vie. Alors on en est arrivé à vouloir imposer des vérités, des volontés personnelles à un ensemble, à se monter les uns contre les autres pour des idées, à se détruire à se tuer. Les crimes contre l'humanité sont perpétrés par l'homme à cause des contraintes que l'humanité à cru bon d'imposer, une universalité de la violence, de faibles et de forts, de dominants et de dominés. Qu'on soit acteur direct ou non, on en est responsable dès lors que l'on pense que l'homme doit être guidé, supervisé par un tel ou une idéologie, des mots...Dès lors qu'on fait fonctionner ce système ,parce que l'humanité s'est renfermée sur sa propre personne, sur sa soif avide de connaissance on a une part de responsabilité. On en arrive à un point où la vie de l'homme n'est plus du ressort de la nature. On s'emploie à détruire cette planète dont on ne sait se montrer digne, arguant comme but le progrès, la puissance, la supériorité autant de concept que l'homme a amplifier à ses yeux qui le conduira un jour ou l'autre à sa perte.
En d'autres termes, se disant que la marche ne suffisait pas, l'oiseau ne veut toujours pas voir que son bien-être passe par le fait de voler.Il a oublié et du coup, il réfléchit à des moyens d'agrémenter sa marche. C'est ce qu'il appelera le progrès, au départ inventer pour mieux marcher n'ayant toujours pas à l'esprit qu'il pouvait voler, ce progrès est devenu un but, peut importe si il doit en coûter la vie de plusieurs oiseaux marcheurs. Le progrès n'est plus fait que pour profiter à certains et en faire souffrir d'autres.
Il faut réveiller cette conscience du vol et même si la tâche est grande, on a bien réussi à croire qu'on était condamné à marcher, nous, oiseaux. Je le ferai pendant un temps mais un jour il suffira et je m'envolerai. C'est la tâche de chacun, alors je ferai mon possible pour en faire prendre conscience même si cela peut en arriver à y laisser la vie, mais je ne pourrais résister à voler c'est-à-dire pour moi humain à trouver le bonheur, la paix et la sérénité , simples et pourtant si durs à trouver. Je n'aspire pas à la survie j'aspire à la vie.